Carnaval, le monde à l'envers
D'abord fête païenne, le Carnaval d'aujourd'hui se fête du lendemain de l'Épiphanie au mardi gras, dernier jour avant la période de jeûne du Carême.
Chacun se promène déguisé, masqué ou grimé, et ainsi, sous couvert d'anonymat, se cachant derrière son masque, se fond dans la foule pour faire ce qui lui est interdit en temps normal.
L'ordre établi et la distribution des rôles sont renversés (maître/esclave, homme/femme), les conventions et les règles sociales sont modifiées, bousculées et oubliées.
Pour quelques heures, toutes les contraintes qui s'exercent dans l'année sont rejetées, c'est le monde à l'envers.
Lors des Carnavals les plus célèbres : à Rio, sur rythme de samba, à Venise, aux magnifiques costumes, à Binche, à Dunkerque avec ses célèbres géants, au Mexique avec les Diablada, défilent les chars fleuris et fantasques, au rythme des orchestres et fanfares.
Période de rupture, où les règles de vie normales sont suspendues, le Carnaval est un moment de contestation, mais aussi de liesse et de liberté.
Tout rentre dans l'ordre les jours suivants.